2009-02-11

Quand Qadhafi inspire Sarkozy

Tout rapport entre le texte ci-dessous et une récente intervention télévisée du président d'un pays européen hexagonal ne peut être que fortuite.

Extrait de la partie II du Livre Vert du Guide de la Grande Révolution de la Grande Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire et Socialiste :

"En analysant les facteurs de production, on se rend compte qu'ils ont toujours été composés de facteurs essentiels: les matières de production, les moyens de production et les producteurs. L'équité dictée par la loi naturelle veut que chaque composant qui participe à la production en ait sa part, car si on élimine l'un d'entre eux, il n'y a pas de production.

Le fait que chaque élément joue un rôle essentiel et indispensable, lui confère une égalité naturelle. Celle-ci doit se traduire au niveau de la répartition de la production. Ce principe d'égalité doit s'appliquer à tous les facteurs de la production: s'ils sont deux, la part de chacun correspondra à la moitié du total, s'ils sont trois, au tiers. Il ne peut y avoir prééminence d'un élément sur l'autre car cela aboutirait à transgresser la loi naturelle et à porter atteinte au droit d'autrui.

(...)

Comme cela a été dit précédemment, l'entreprise industrielle fonctionne grâce à trois facteurs: matières premières, moyens de production et travailleurs.

La production est le résultat obtenu par les travailleurs qui utilisent le matériel pour transformer les matières premières. Ainsi les produits finis prêts à la consommation ou à l'utilisation, ont parcouru un processus qui n'aurait pu avoir lieu sans les matières premières, les usines et les travailleurs. Si un des éléments manque, il y a blocage. Sans matières premières l'usine ne pourrait fabriquer, sans usines les matières premières resteraient à l'état brut, sans travailleurs l'usine ne pourrait fonctionner.

L'égale importance des trois facteurs implique nécessairement une répartition égale du produit obtenu. C'est en fonction de cette règle naturelle que le produit sera partagé en trois parts égales, réparties entre les trois facteurs de production. Ce système a l'avantage de prendre en considération non seulement l'entreprise, mais également les producteurs et les consommateurs".

YM, pour Libertas

A lire aussi : Pascal Salin : Le profit ne se partage pas (Les Echos, 10 février 2009)

1 commentaire:

Rubin Sfadj a dit…

Peut-être lui en a-t-il offert une copie lors de son passage à Paris ?