2009-01-13

Nouvelles récentes

Diverses nouvelles glanées ces derniers jours :

* Mathieu Laine, avocat et essayiste, publie un nouveau livre : Post politique.
Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'emploi, en critique le caractère libéral dans Le Figaro Magazine.

* Richard Descoings, conseiller d'État, directeur de Sciences Po Paris, est chargé d'une mission "d'analyse, de compréhension, d'écoute et de proposition" sur la réforme du lycée.

* Nazisme et spoliation : Götz Aly étudie la dimension économique du nazisme, notamment sa pratique de la spoliation, dans son livre Comment Hitler a acheté les Allemands, traduit de l'allemand par Marie Gravey.
Le national-socialisme est "antilibéral" par excellence, puisqu'il viole massivement la vie, la liberté et la propriété, fondements de l'humanisme libéral. Comment peut-on se dire "antilibéral"? C'est une question que je persiste à me poser.
Présentation du livre en 4e de couverture :
"Comment cela a-t-il pu arriver ? Comment les Allemands ont-ils pu, chacun à son niveau, permettre ou commettre des crimes de masse sans précédent, en particulier le génocide des Juifs d'Europe ? Invoquer la haine raciale dont le nazisme était porteur ne suffit pas : l'idée qu'un antisémitisme exterminateur animait la population allemande tout entière, dès avant l'arrivée de Hitler au pouvoir, est dépourvue de fondement. L'explication purement idéologique tourne à vide.
Ce que démontre Götz Aly, au terme d'une enquête minutieuse dans les archives auxquelles il a pu avoir accès, c'est que le consensus entre les dirigeants du Reich et le peuple a eu pour clé... le confort matériel de l'Allemand moyen. La guerre la plus coûteuse de l'Histoire s'est faite avec un objectif : préserver le niveau de vie de la population, à laquelle le régime ne pouvait promettre, comme Churchill, "du sang, de la sueur et des larmes" sans risquer l'implosion. Bien loin de profiter à quelques dignitaires nazis seulement, le pillage de l'Europe occupée et la spoliation, puis l'extermination des Juifs, ont bénéficié au petit contribuable, soigneusement préservé de toute hausse d'impôts jusqu'à la fin de la guerre, comme au soldat de la Wehrmacht envoyé au front, de même qu'à la mère de famille restée en Allemagne. Les Allemands, tous complices ? C'est bien la thèse de ce livre, qui a fait date dans l'historiographie de la Shoah.
Né en 1947, Götz Aly est l'un des grands historiens allemands du nazisme. Il a reçu le prestigieux prix littéraire Heinrich-Mann et le prix Marion-Samuel, décerné aux auteurs dont les écrits contribuent à lutter contre l'oubli ou la relativisation des crimes nazis."

2 commentaires:

Rubin Sfadj a dit…

Merci pour cet intéressant conseil de lecture. C'est commandé !

Sur ce thème, je peux pour ma part recommander quelques billets intéressants, notamment de Tyler Cowen ou encore David Gordon.

BLOmiG a dit…

J'avais noté aussi la publication du livre de Mathieu Laine. Je commande également. Je l'ai entendu à la radio l'autre jour descendre la "concurrence pure et parfaite", et ça faisait du bien d'entendre un peu de bon sens dans ce fatras médiatique...

à bientôt !